Le Palais de Leh

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Le Palais de Leh

Dominant la ville de Leh, ce palais de 9 étages a été construit au début du XVIIe siècle par le roi Sengge Namgyal. Il ressemble au palais de Potala à Lhassa au Tibet, mais en plus petit. Les étages du haut étaient occupés jusqu’au XIXe siècle par la famille royale, avant que celle-ci délaisse le palais, suite au contrôle de Ladakh par les forces de Dogra. Actuellement à l’abandon, celui- ci est en cours de restauration par l’Archaeological Survey de l’Inde.

Le Gompa de Namgyal Tsemo

Au sommet de la colline de Namgyal, se dresse ce petit monastère bouddhiste édifié en 1430, par le roi du Ladakh, Tashi Namgyal. Fait de briques rouges, ce gompa abrite le Bouddha Maitreya, une statue en or d’une hauteur de trois étages. On peut également y découvrir des manuscrits anciens, des peintures et des statues d’Avalokitésvara et de Manjushri. L’accès est ouvert au public toute la journée mais le moment idéal pour le visiter est soit le matin ou soit le soir, à l’heure où les moines accomplissent leurs rituels. Il faut prévoir 20 roupies pour le ticket d’entrée.

Le Shanti Stupa

Ce stupa, tout de blanc vêtu, se trouve à une altitude de 4’625 m. Il a été construit au début des années 1980 par les Japonais afin de favoriser la paix dans le monde. Puis en 1985, il fut inauguré par le Dalaï-lama. Le Shanti Stupa comporte deux statues de Bouddha, l’une à l’avant et l’autre à l’arrière de l’édifice.

Le Gompa de Sankar

Construit au XIXe siècle, ce monastère à deux niveaux, est la propriété de l’ordre Gelugpa. A l’intérieur, on peut y voir un portrait l’ancien plus grand Lama du Ladakh, Kushok Bakula Rimpoche, décédé en 2004. Actuellement, 20 moines vivent dans le monastère.

Le Gompa d’Hemis

Avec ses 500 moines, il s’agit du plus grand monastère du Ladakh. Fondé au XVIIe siècle sous la dynastie de Sengge Namgyal, ce gompa accueille chaque année le festival Tse-Chu. Celui-ci est organisé en l’honneur de l’anniversaire de la naissance de Padmasambhava, l’initiateur du bouddhisme au Tibet. On peut d’ailleurs voir sa statue érigée dans l’enceinte du monastère.

Le monastère de Shey

Ce gompa a été fondé au XVIIe siècle par le roi Deldan Namgyal en souvenir de son père, Singge Namgyal. Son nom Shey, qui signifie « regarder les miroirs », lui a été donné du fait que l’on pouvait apercevoir son reflet dans le petit lac se trouvant au pied de la colline. Ce monastère se distingue par sa rangée de stupas. Dans le sanctuaire principal, se dresse une énorme statue de Bouddha, tout en cuivre doré, d’une hauteur de 12 m.

Le monastère de Matho

Du haut de sa colline, le gompa de Matho est le seul monastère ladakhi se rapportant à l’ordre Sakyapa. Celui-ci recèle de trésors caractéristiques du patrimoine ladakhi comme des tangkas (des peintures sur tissu) ou des statuettes en bronze. En 2010, les moines s’adressent à l’experte française de l’art himalayen, Nelly Rieuf, afin de restaurer cette somptueuse collection et créer un musée.

La vallée de la Nubra

C’est l’endroit le plus au nord de l’inde. Elle a été baptisée « la vallée interdite », du fait que l’armée avait fermé l’accès. C’est seulement depuis 1995 que l’on peut à nouveau y circuler mais à condition d’être en possession d’un permis spécial. Pour arriver à la vallée de la Noubra, il faut empreinter le Khardung La, le plus haut col du monde situé à 5’400 m d’altitude. La vallée est célèbre pour sa verdure surprenante ainsi que pour ses dunes de sable.

Le monastère de Lamayuru

Appelé autrefois « Yung-dung Thapa Ling », ce gompa du XIe siècle est l’un des plus grands et des plus vieux du Ladakh. Le site renferme un certain nombre de peintures murales mais également une multitude de statues. A l’heure d’aujourd’hui, le monastère accueille près de 200 moines et lamas dont 50 enfants scolarisés au sein du gompa.

Le lac Pangong

Ce grand lac, perché à une altitude de 4250 m, se trouve dans l’Himalaya. D’une longueur de 134 km, il est partagé entre l’Inde et le Tibet dont les deux tiers sont en zone chinoise. La particularité de ce lac est que, malgré le fait qu’il soit salé, il gèle complètement durant l’hiver. Pour des raisons de sécurité du fait que celui-ci longe deux pays, la navigation n’y est pas autorisée. Un permis spécial sera également nécessaire mais il sera uniquement délivré pour un groupe de quatre personnes au minimum.

Quelques idées de randonnée dans la région de Leh

Comme la région du Ladakh est épargnée par la mousson durant l’été, cela en fait d’elle une destination rêvée pour les amateurs de trekking. Que vous soyez un randonneur aguerri ou un débutant, le Ladakh offre une multitude de treks.

Le trek de la vallée de Sham

Cette randonnée de niveau 1, idéale pour une première expérience, est appelée « le baby trek ». Depuis le monastère de Likir, il faut compter 4 jours et une distance de 32 km pour rejoindre celui de Temisgam.

Le trek de la vallée de la Markha

Comme la région du Ladakh est épargnée par la mousson durant l’été, cela en fait d’elle une destination rêvée pour les amateurs de trekking. Que vous soyez un randonneur aguerri ou un débutant, le Ladakh offre une multitude de treks.

Fait de paysages désertiques, d’oasis de verdure et de monastères, ce périple de 113 km est l’un des plus varié au Ladakh. Avec un départ situé à Spituk, il faut prévoir 8 jours pour rejoindre le point d’arrivée, Hemis.

Le trek au Zanskar

Il s’agit d’une randonnée très difficile de 291 km. Avec un parcours situé dans la vallée du Zanskar, 19 jours seront nécessaires pour relier Lamayuru à Darcha. Vous découvrirez des paysages somptueux, des monastères anciens mais également de ravissants villages coupés du monde.

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